LE MINISTRE CATALAN DES TERRITOIRES ET DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, LES MAIRES DE LA MASSANA ET D’ORDINO ET LE PRÉSIDENT DU PARC NATUREL RÉGIONAL DES PYRÉNÉES ARIÉGEOISES ONT SIGNÉ, 24 AOÛT 2018, LE PROTOCOLE QUI PERMET LA CRÉATION D’UNE MARQUE D’IDENTITÉ COMMUNE POUR UN DES ESPACES PROTÉGÉS INTER-FRONTALIERS LES PLUS VASTES D’EUROPE, FORMÉ PAR LE PARC NATURAL DE L’ALT PIRINEU, LE PARC NATUREL RÉGIONAL DES PYRÉNÉES ARIÉGEOISES ET LES PARCS NATURELS COMMUNAUX DE LA VALLÉE DE SORTENY ET DE LA VALLÉE DE LA COMAPEDROSA.
Ce fut le pyrénéiste ariégeois Michel SEBASTIEN, aujourd’hui décédé, grand amoureux des Pyrénées et passionné de la montagne, de paysage et de préservation de la nature, qui avait émis l’idée de la création de cet espace inter-frontalier protégé pour améliorer la gestion de son patrimoine au-delà des frontières administratives. Nous avions rencontré Michel, il y a trois ans et il nous avait alors fat part – lors d’une série d’entretiens au barrage de Soulcem- de son rêve aujourd’hui devenu réalité VOIR L’INTERVIEW
C’est un des espaces Pyrénéens les mieux conservés avec la présence du lézard du Pallars (Iberolacerta aurelioi), espèce endémique du PPTN, unique au monde, ainsi que la présence des plus grandes populations d’espèces en danger d’extinction des Pyrénées : le desman, la perdrix blanche, le grand Tétras, l’ours brun… ainsi que le bouquetin ibérique, réintroduit en 2014 et diverses races domestiques locales comme les brebis Xisqueta, Aranaise et Tarasconnaise, les chevaux Castillonnais et Catalan pyrénéen, et les vaches Brune, la Pallaresa et la Casta.
Une haute valeur paysagère
Parc Natural de la Vall de Sorteny (Andorre)
On trouve également dans le Parc Pyrénéen des Trois Nations une très bonne représentation des habitats des forêts subalpines, forêts de conifères et arbres caduques des Pyrénées, des prairies alpines, étangs et zones humides de haute montagne en très bon état de conservation.
On peut aussi noter le maintien d’une activité pastorale extensive et active qui aide et contribue à conserver un paysage mosaïque très divers fait de prairies fleuries, pâturages, arbustes et forêts, et d’un patrimoine culturel associé sous la forme de cabanes de pierre, chemins de pâtures, « orris » et « bordes ».
D’ouest en est se détachent particulièrement les sites de grande beauté comme le Mont Valier, Bonabé, le Port de Salau, le Mont Rouch, Noarre, le Port du Marterat, le Certascan, le pla de Boavi, le cirque de Cagateille, la cascade d’Ars, le Port de Bouet, la vallée du Soulcem, le cirque de Baiau, la Comapedrosa et la vallée de Sorteny. Il conviendra également de retenir le massif de la Pique d’Estats, qui abrite les sommets de plus de 3.000 m du PP3N, comme la Pica d’Estats (3.143 m), le Montcalm (3.077 m) et le Pic de Sullo (3.073 m).
Premières actions à mettre en place
Les différents signataires : Le Conseiller (Ministre) des Territoires et du Développement Durable de la Généralité de Catalogne, Damià CALVET; le Président du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises (France), André ROUCH; le Maire d’Ordino, Président du Parc Natural de la Vallée de Sorteny (Andorre), Josep Àngel MORTES PONS et le Maire de La Massana, Président du Parc Natural de la vallée de la Comapedrosa (Andorre), David BARO – s’engagent à lancer et à soutenir des actions de promotion touristique et de dynamisation, ainsi qu’à poursuivre des échanges en matière de patrimoine naturel et de Développement Durable.
Parc Natural Comunal de les Valls del Comapedrosa (Andorre).
L’acte, qui a été formalisé au Centre d’Interprétation du Parc naturel de Comapedrosa à la Massana (Andorre), concrétise l’accord pour l’engagement des différentes parties dans le projet commun qui avait démarré il y a 9 ans, avec la création du dernier de ces 4 parcs : le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises.
Le grand intérêt scientifique des quatre Espaces Naturels Protégés, couplé aux efforts qui y sont conduits pour la préservation et la protection de la biodiversité, tout comme pour le développement de l’économie et des ressources humaines, va dans le sens d’une recherche commune pour accéder à une reconnaissance internationale. Une des applications communes du protocole est l’étude de l’opportunité de monter une candidature commune à l’UNESCO pour obtenir le classement de Réserve de biosphère transfrontalière, un cas jusque-là inexistant dans les Pyrénées. Par la suite, sera également envisagée la possibilité d’obtenir la certification proposée par Transboundary Park, et la Fédération Europarc, déjà présente dans 10 espaces transfrontaliers européennes, mais aucun dans le Sud-Est de l’Europe.
Au total, le Parc Pyrénéen des Trois Nations compte plus de 428 700 hectares et 158 communes : 15 en Catalogne, 2 en Andorre et en 141 en France. Cet acte servira à la promotion touristique conjointe, la dynamisation socio- économique, et aux échanges en matière de Développement Durable et de patrimoine naturel.
De gauche à droite, André ROUCH, David BARÓ RIBA, Damià CALVET, Josep Àngel MORTÈS PONS, signant le protocole.
Christian Stevens
Après tant d'années de recherches et de créations , j'ai pris conscience, qu'il fallait à tout prix sauver la mémoire vive des acteurs de passage et essayer de passer le flambeau aux générations futures.Trop de documents sont perdus ou détruits par manque de sensibilisation ou perte d’Intérêt de notre patrimoine .
Il faut à tous prix rendre nos archives vivantes et les sortir des murs dans lesquelles elles reposent en sécurité et qui seront consultés que par quelques autres chercheurs. Le succès est une fausse valeur, rarement en rapport avec l'effort fourni ou avec le sentiment de réussite et me paraît même immoral.
La chance n'est pas là ou on la croit. Elle n'est pas dans la gloire, elle est dans le trajet personnel qu'il vous faut accomplir.Je suis persuadé que je n'ai jamais laissé passer un "train"...
Lorsqu'il passe je saute dedans !
Ce n'est pas forcément un train très populaire, ni un train glorieux, mais c'est mon train.
Tout au long des pages de mon site, je dis ce que je pense. Il est possible que ce que je dis, surprenne ! Mais je ne me priverai pas de dire ce que je pense sous prétexte que cela risque de surprendre !
Bruxellois par excellence j'ouvre les yeux le 21 mars 1947 dans la boulangerie de mes grands parents paternels au 964 de la chaussée de Haecht à Evere (Bruxelles) où je passe toute mon enfance.
Mauvais élève, mon attention se tourne vite vers les arts. Je décide de travailler à l’âge de 14 ans et suit les cours par correspondance de la Famous Artist School d’Amsterdam.
En 1971, je décide de me lancer dans mes première toiles et découvre très rapidement le goût du surréalisme en réadaptant « la pêche au thon » de Salvatore Dali, mon peintre favoris.
Sportif – je pratique le volley-ball et l’athlétisme a haut niveau et entreprend en 1974 la carrière de policier
Je donne petit à petit mes priorités à ces domaines et cesse petit à petit de peindre.
En tant que policier, je vais participer malgré lui à toute les contradictions et tempêtes idéologiques de l’époque, quelles soit politiques, culturelles ou sociales.
Je vais combattre les « ……… » imposées par le monde politique au corps de police et déclenche les actions qui mènent quelques temps plus tard à la grande réforme des polices en Belgique
On m'appellera le « Serpico » bruxellois
Toute mon énergie, je vais la mettre au service de la société
Le monde techno-scientifique, les transformations des méthodes de production et de distribution des biens de consommation, l’émergence des nouvelles classes sociales et des nouvelles consciences nationales, la crise des valeurs traditionnelles, tous les élément sont rassemblés pour m’interpeller
Et va commencer ma folie épistolaire (l’équation de la drogue et le mal nécessaire)
En 1989, je crée le Cercle d’Histoire, de Folklore et d’Archéologie d’Evere (Bruxelles), par le biais duquel je vais publier 22 ouvrages sur le passé de la Région.
En 1991, j' achète une petite ferme en désuétude, au centre de Bruxelles, sur le lieu-dit du Geuzenberg (mont des gueux) et crée en 1994 dans ce havre de paix surréaliste entouré d’immeubles à étages multiples le musée de la witloof (endive-chicon).
Février 2005 l’heure de la retraite a sonnée, et je décide de quitter Bruxelles définitivement.
Je vend mon bien et vient m’établir dans l’Ariège à Montels très précisément.
Je vais redécouvrir le monde rural, d’agriculteurs et d’éleveurs de bétail en pleine mouvance, un monde rude, vivant en vase clos qui ne laisse que très peu de temps aux loisirs et qui a difficile à suivre le rythme imposé par l’Europe, la mondialisation et le capitalisme sans limite de ce début du 21ème siècle
Ce monde que je redécouvre va me donner l’envie de reprendre ma plume et mes recherches afin de comprendre pourquoi une vallée ayant été si prospère, grâce aux exploitation minière est devenue une vallée de passage entre Foix et Saint Girons ou les habitants s’ils veulent se déplacer sont obligés d’avoir une voiture, car de nombreux villages ne possèdent ni épicerie, ni café, ni poste, donc je décide de travailler sur le Séronais, ses moulins, ses forges, l’instruction, sur la ligne de chemin de fer Foix – St Girons qui deviendra la voie verte (dont je suis le Président à ce jour)
Président depuis 2010, j'ai développer divers dossiers et participé à diverses réunions sur le développement des mines de Alzen/.Montels et sur les chemins de randonnes qui sont dans un état d'abandon avancés.Chaque fois je me suis trouvé devant un mur au niveau municipal, au niveau de la communauté des communes et du PNR.. Depuis 2018, je suis ravi qu'un vent de changement a vu le jour.
17, promenade du Champs de Mars - 09240 La Bastide de Sérou
Stevenschristian99@gmail.com